Le Musée de l'Horlogerie vous propose la découverte
d’une collection riche et diversifiée. Des modèles des
XVIIème et XVIIIème siècles sont exposés accompagnés
de montres à complications (sonnerie, quantième perpétuel),
de montres à coq à fusée ou de montres dites
chinoises dont la moindre parcelle de mouvement est magnifiquement
ciselée. Un modèle unique très pédagogique réside dans la reproduction
à l’échelle 10 d’un mouvement mécanique automatique fonctionnant
datant de 1955. De magnifiques boîtiers niellés, champlevés, damasquinés,
guillochés, gravés à l’eau forte ou émaillés vous démontrent le
savoir-faire de nos ancêtres. Beaucoup de montres de gousset
sont exposées dont une montre à graduation sur 24 heures ou encore
la montre d’un médecin avec au recto l’heure et au verso la trotteuse
des secondes pour prendre le pouls.
De nombreuses montres savonnettes sont
présentes dont un modèle ultra plat de 1928. Un magnifique chronomètre
de marine fait partie de notre collection. La transition vers
les époques modernes est assurée avec les premières montres-bracelets
et avec des modèles de montres électriques aboutissant à la montre
à quartz actuelle. Toute l’histoire de l’horlogerie portative
est donc retracée.
Le problème majeur des horloges et pendules
à poids est causé par leur encombrement. En effet, il fallait
toujours laissé de la place sous les mouvements pour permettre
la descente des poids. Un génial inconnu pensa que les poids pouvaient
être remplacés par un autre source d’énergie de manière à rendre
la pendule réellement portative. Le ressort moteur était
cette nouvelle énergie. Il s’agissait d’une fine lamelle de cuivre
enroulée sur elle-même qui, en se déroulant, entraînait le boîtier
qui la contenait (le barillet). Il faudra des décennies de recherche
et d’ingéniosité pour arriver à maîtriser cette idée.
Les pendules de table sont considérées comme
les plus anciennes pendules à ressort. Une miniaturisation
extrême fut progressivement possible pour arriver aux montres.
Les premiers exemplaires de forme globulaire sont baptisés oignon.
La précision fera des progrès significatifs grâce au régulateur
à pendule (idée de Galilée) que Huygens applique sur une horloge
au XVIIème siècle..
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